Depuis le début de la campagne électorale québécoise, je suis plus que jamais consciente de la nouvelle façon qu'ont les politiciens de courtiser l'électorat: Internet est maintenant un outil incontournable. La semaine passée, le Directeur général des élections a dû faire retirer des vidéos contre le Parti libéral diffusées sur YouTube. D'accord, dans ce cas un citoyen est sans doute à l'origine de ce message.
Mais qu'en est-il de la stratégie libérale, qui a acheté le nom de certains candidats péquistes à Google? Chaque fois qu'un internaute tape le nom de ces candidats dans la fenêtre de recherche de Google, le premier hyperlien proposé est celui du site officiel du Parti libéral. Essayez, vous verrez. Tous les gros canons du PQ y passent. Le slogan attaché au nom d'André Boisclair: "Boisclair et le PQ ou l'art de tourner en rond". Mario Dumont aussi est servi d'un commentaire sarcastique: "Mario, on attend toujours tes bonnes idées".
Au-delà de stratégies électorales, toutefois, la machine Google fait presque peur... On peut y acheter n'importe quel mot clé, vendu aux enchères par la compagnie. Chaque fois qu'un internaute clique sur un lien commercial ainsi obtenu, la compagnie obtient des redevances. Jusque là, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.... sauf que toutes nos requêtes sont stockées quelques part, ce qui fait que Google pourrait, si elle le voulait, faire un portrait marketing de chaque consommateur. Ce n'est pas nouveau, vous me direz, puisque nos transactions bancaires et les nombreuses cartes de fidélité de nos magasins préférés accomplissent à peu près la même chose.
Mais il reste quand même que derrière un geste si anodin, que l'on fait des dizaines de fois par jour, tout un monde virtuel vit en parallèle. Et quelques personnes, à chaque fois, s'enrichissent un peu plus. Alors, lorsque je google, que tu googles, qu'elle google et que nous gouglons, ils gobbent!
Mais qu'en est-il de la stratégie libérale, qui a acheté le nom de certains candidats péquistes à Google? Chaque fois qu'un internaute tape le nom de ces candidats dans la fenêtre de recherche de Google, le premier hyperlien proposé est celui du site officiel du Parti libéral. Essayez, vous verrez. Tous les gros canons du PQ y passent. Le slogan attaché au nom d'André Boisclair: "Boisclair et le PQ ou l'art de tourner en rond". Mario Dumont aussi est servi d'un commentaire sarcastique: "Mario, on attend toujours tes bonnes idées".
Au-delà de stratégies électorales, toutefois, la machine Google fait presque peur... On peut y acheter n'importe quel mot clé, vendu aux enchères par la compagnie. Chaque fois qu'un internaute clique sur un lien commercial ainsi obtenu, la compagnie obtient des redevances. Jusque là, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.... sauf que toutes nos requêtes sont stockées quelques part, ce qui fait que Google pourrait, si elle le voulait, faire un portrait marketing de chaque consommateur. Ce n'est pas nouveau, vous me direz, puisque nos transactions bancaires et les nombreuses cartes de fidélité de nos magasins préférés accomplissent à peu près la même chose.
Mais il reste quand même que derrière un geste si anodin, que l'on fait des dizaines de fois par jour, tout un monde virtuel vit en parallèle. Et quelques personnes, à chaque fois, s'enrichissent un peu plus. Alors, lorsque je google, que tu googles, qu'elle google et que nous gouglons, ils gobbent!
2 commentaires:
Je suis tombé ici par hasard en voulant vérifier l'orthographe de "ils gobbent" en le tapant sur une recherche google visiblement il n'y a qu'un seul b.
Merci pour cet article.
Je souhaite vivement que ce monde disparaisse dans toute la connerie qui l'entoure majoritairement, c'est tout ce qu'il mérite.
C'est tout ce que mérite cette humanité de zombie et ces quelques intellectuels à l'intelligence(hum, ou pas) mal placée qui le pourrissent.
Si la théorie de la singularité technologique pourrait être vraie dans l'avenir...
Dommage que je ne maitrise pas suffisamment l'anglais pour lire vos autres articles qui valent sans doute leur lecture.
Publier un commentaire