L'autre soir, après un copieux repas avec un ami, nous sommes aller chercher notre dose de caféine. Au coin de la rue, il y avait un Second Cup et un Starbucks. "Pas Starbucks", je dis, invoquant l'origine américaine du commerce. Quel ne fut pas ma surprise d'apprendre que les employés de Starbucks sont syndiqués et mieux payés que chez les concurrents. Hum! Une petite recherche sur Internet m'apprend que la compagnie achète non seulement du café équitable, mais elle est aussi bien cotée dans un rapport de Corporate Social Responsability. Je me dis qu'après tout, il vaut peut-être mieux acheter américain puisque Second Cup ne mentionne rien de tel sur son site web.
Puis ce matin, allumant nonchalament la télé, je tombe sur un reportage de RDI portant sur les djambes (ou tam-tams) africains, objet touristique prisé par les occidentaux, pas toujours pour ses vertus musicales mais pour la note exotique qu'il ajoute à son salon. Cet instrument est fabriqué à partir d'un arbre que l'on arrache à une terre qui n'en a déjà que très peu. Résultat: la désertification avance... Bien entendu, la plupart des joueurs de tam-tam, même ceux qui font danser la foule les dimanches au bas du Mont-Royal, n'en savait rien.
Quel rapport ente ces deux anecdotes, me direz-vous? Eh bien... simplement que cette semaine, je me suis fait à deux reprises la réflexion suivante: pour être un citoyen qui se dit réellement soucieux du sort réservé aux plus faibles, on ne peut plus simplement crier au scandale Wal-Mart ou au boycott de toute corporation. Il faut s'informer, puis s'informer encore pour devenir et rester un consommateur averti et réfléchi.
Puis ce matin, allumant nonchalament la télé, je tombe sur un reportage de RDI portant sur les djambes (ou tam-tams) africains, objet touristique prisé par les occidentaux, pas toujours pour ses vertus musicales mais pour la note exotique qu'il ajoute à son salon. Cet instrument est fabriqué à partir d'un arbre que l'on arrache à une terre qui n'en a déjà que très peu. Résultat: la désertification avance... Bien entendu, la plupart des joueurs de tam-tam, même ceux qui font danser la foule les dimanches au bas du Mont-Royal, n'en savait rien.
Quel rapport ente ces deux anecdotes, me direz-vous? Eh bien... simplement que cette semaine, je me suis fait à deux reprises la réflexion suivante: pour être un citoyen qui se dit réellement soucieux du sort réservé aux plus faibles, on ne peut plus simplement crier au scandale Wal-Mart ou au boycott de toute corporation. Il faut s'informer, puis s'informer encore pour devenir et rester un consommateur averti et réfléchi.
3 commentaires:
Il faut y ajouter encore deux choses:
1) Chez Starbucks, le café est meilleur qu'à Second Cup. C'est vrai. On paie le même prix ou presque, pourtant la qualité des grains de café utilisés chez Starbucks est supérieure à ce qui est servi à Second Cup.
2) Chez Starbucks, les barristas sont toujours plus beaux à regarder ;)
Salut! J'ai trouvé ton blog à travers Idealistic Pragmatist, et je viens de faire un peu de recherche sur la site du syndicat, car j'étais un peu choquée qu'il-y-en existait un, et je vois que ce n'est pas, comme on dit (je m'excuse, je ne sais pas comment dire en français) 'all that it's cracked up to be'. Le syndicat existe, mais ça, c'est presque tout. En regardant le site web de Starbucks Union, il me semble que c'est simplement les travailleurs qui veulent se syndiquer, et la société qui ne le veut point. Voilà une raison ils écrivent tant sur le Corporate Social Responsibility - il faut dire quelquechose. Mais quand on leur parle à propos les droits des travailleurs en Amérique du Nord, si ce n'est pas un proposition qui leur gagnent de l'argent, ils ne disent rien.
Je m'excuse d'avoir écrit un tel 'rant' (et dans un français terrible - je m'excuse!), mais après avoir lu No Logo: Taking Aim at the Brand Bullies par Naomi Klein (Vintage, 2000), et après avoir lu tous ce qui se passe _encore_ avec les employées de Starbucks, je suis un peu déprimé. :-(
Je vais creuser la question ;o!
Publier un commentaire