20 septembre 2006

Pardon?!

La chroniqueure vedette du Globe and Mail, Jan Wong, affirmait il y a quelques jours que la fussilade Dawson s'expliquerait par le context linguistique du Québec... C'est ce que nous apprend la SRC dans un article paru aujourd'hui... Je vous reviens là-dessus avec plus de détails, mais en attendant, vous pouvez lire la réaction québécoise...

3 commentaires:

Idealistic Pragmatist a dit...

From having had a look at the original article as well as some of the Québec reaction, this is mine:

There are two issues here: one is whether the Dawson College shootings can really be explained by linguistic discrimination of non-francophones, and one is whether linguistic discrimination of non-francophones exists.

The former issue is so ridiculous that it'd be laughable if it weren't so offensive. First, the whole article seems to be based on the "why does this always happen in Québec" principle, but there have been school shootings outside of Québec (such as the Columbine copycat in Taber, Alberta). Second, if the shooter had been so frustrated with francophones for their supposed discrimination of him, why did he shoot up an anglophone CÉGEP? It's just stupid.

As for the second issue, Radical Centrist of Vues d'ici claims that there is in fact discrimination of non-francophone Montrealers (although she agrees that blaming this for the Dawson College attacks is silly). I see no reason not to believe her. I also am not at all surprised, though, and see no reason to blame it on Québec's language laws. Plenty of discrimination of non-anglophones occurs in anglophone Canada without such language laws. How about pointing insted to a more realistic explantion for this discrimination: Montrealers are flawed human beings who don't always do the right thing?

Idealistic Pragmatist a dit...

Paul Wells on the Jan Wong column. Ah, he's so good!

Anonyme a dit...

Je suis tout à fait d'accord avec IP. D'abord, comment pourrait-on se permettre d'associer un meurtre à la discrimination linguistique. Je doute fort bien qu'il existe une méthodolgie solide pour mettre cette théorie à l'épreuve. Deuxièmement, pourquoi un jeune immigrant montréalais, dont la langue dominante est l'anglais, serait-il poussé jusqu'au point où, en raison de la soi-disant discrimination linguistique dont il souffre, il se sent obligé de se venger de manière si extrême : en ouvrant le feu dans un campus majoritairement anglais? Il s'agit d'un point de vue non fondé et offusquant, ce qu'a dit la chroniqueuse.

Cela étant dit, je me demande pourquoi le Globe and Mail refuse d'émettre ses excuses, ou encore de forcer l'auteure à présenter les siennes?

Pour ce qui est du commentaire qu'IP fait au sujet de la discrimination potentielle exercée sur les Anglais, je ne connais aucun anglo-québécois qui se dise victime des lois touchant sa langue maternelle. C'est un fait courant que l'anglais occupe une place importante dans la société québécoise. Et les Québécois, eux, savent ce que c'est être la minorité. Cela m'étonne donc qu'ils aient quelque motif concret que ce soit pour porter des préjugés à l'endroit des Anglais. Ils se défendent afin de protéger leur langue, et non pour attaquer les autres. Est-ce que je me trompe?